jeudi 1 octobre 2015

Interview de la photographe Nahuette

Bonjour, 

Voici venu le temps d'une nouvelle interview ! Aujourd'hui nous vous présentons Stéphanie alias Nahuette / Sweet Doll by Nahuette. Elle a 34 ans et gagne sa vie comme testeuse qualité logiciel .

Vous pourrez notamment découvrir quelques unes de ses œuvres lors de la boutique éphémère de Nantes le 17 octobre 2015 ;)

Jolie Doll - Depuis combien de temps es-tu dans le milieu des poupées de collection ?

Stéphanie - Depuis 2005 environ.

JD - Comment as-tu connu cet univers ?

S - Il me semble que c’est grâce à une amie qui est revenue du Japon avec une Volks. Elle a pris des superbes photos, elle était très jolie. Mais j’ai trouvé cela très bizarre au début. Le réalisme était trop présent. Je dois dire que ça m’a un peu fait peur. Puis j’ai commencé à vouloir en savoir davantage sur ces poupées. Et c’est là que j’ai découvert tous les sites de ventes en ligne. Et notamment le site Dream of Doll. Là je suis tombée sous le charme de la Shall.

JD - Quand as-tu acheté ta première doll et pourquoi celle-là ?


S - En fait, je voulais acheter la « Shall » mais j’ai eu un souci de fax et de paiement avec la compagnie. J’avais attendu 3 semaines pour rien, vu que je n’avais pas compris qu’il fallait que j’envoie le paiement et je ne sais quoi d’autres en papiers. Du coup j’ai recherché d’autres compagnies, et je suis tombée sur Dollmore. Là j’ai vu l’Ipsae, la Model Doll. Elle avait un ptit truc dans le visage que j’ai adoré tout de suite ! Il y en avait très peu à l’époque. Et du coup c’est elle que j’ai acheté en premier. Je l’ai nommée Pacifica, en référence à un animé japonais que j’aime beaucoup «  Scrapped Princess ».

JD - Qu’est-ce que représentent pour toi, ces poupées ?


S - Elles sont magiques comme les Magical Girls ! On peut les customiser à l’infini ! Elles n’ont de limite que notre imaginaire. Aucune poupée n’est identique ! Même si à la base elle vient de la même compagnie, ce qu’on en fait reste unique. C’est tout simplement un moyen de s’exprimer, comme le musicien avec ses instruments ou le peintre avec sa toile et ses pinceaux, mais en mieux ! Car pour une poupée il y a plusieurs types d’expression artistique : photographie, couture, maquillage, fabrication de perruques, yeux, accessoires, fabrication de meubles etc.

JD - Quelle a été ta première création couture/photo/make up ?

S - Le make-up de mon Ipsae ! Et ses premières photos d’elle, je m’en souviens encore ! C’est pour elle que je me suis payée le premier réflex numérique de chez Sony. J’ai tout de suite adorée la prendre en photo. D’ailleurs au début j’adorais également la couture, et lui faire beaucoup de vêtements. En plus, avec sa grande taille (70 cm il me semble), c’était assez facile.

JD - Pourquoi tu t’es spécialisé(e) dans la photographie ?

S - Prendre en photo mon Ipsae était devenu de plus en plus fort, et j’étais de plus en plus impatiente de faire des photographies. Mais j’ai vite rencontré le problème lié à sa taille, il me fallait des grands décors. Du coup, je me suis séparée de mon Ipsae, puis j’ai essayé de trouver une taille adéquate. Lorsque j’ai découvert le site Fairyland et la Littlefee Ante, là j’ai craqué !! Et en fait l’alchimie a opérée tout de suiteMes meilleures photos sont celles d’Ombrelle, ma LittleFee Ante. J’ai eu énormément de peine, lorsque j’ai dû la vendre pour raison financière. Maintenant que Mio cette fois-ci.

JD - Comment t'es venu le nom de ta marque, comment a été créé ton logo et que signifie-t-il ?

S - Mon pseudo « Nahuette » vient de mon chéri. Il a fait un raccourci pour dire « ma cacahuète ». Du coup c’est devenu « Nahuette ». Pseudo simple, explication tout aussi simple :p Pour ce qui est de Sweet Doll by Nahuette, c’est le titre que j’avais donné pour mes livres sur mes photographies.  Aujourd’hui je m’en sers comme signature sur mes photographies de BJD.

JD - As-tu d'autres loisirs ?

S - J’aime bien de temps en temps refaire du cosplay avec mes amies! Ma
is cela m’arrive très rarement, car j’ai ma fille maintenant ;)

JD - Vis-tu de tes créations ou est-ce une activité annexe ?

S - C’est une activité annexe, une passion. J’aimerais vivre de mes photographies de BJD. En fait, depuis mes photos d’Ombrelle, j’ai essayé d’en faire plus qu’une activité annexe. Mais difficile de sortir du « public animation japonaise ». Les personnes extérieures ont encore des préjugés mais je dois dire que depuis quelques temps je rencontre des gens plus ouverts. Enfin notamment, quand je parle de cet univers après avoir fait mention du fait que je vais exposer dans un salon d’art contemporain. Comme quoi, les gens ont encore besoin d’accrocher cette passion à quelque chose de plus grand et moins  « enfantin ».

JD - Quels conseils tu donnerais aux nouvelles collectionneuses et aux personnes qui se lancent dans la création autour des dolls ?


S - Que ça soit avant tout une passion. Et non un business. Après que cela devienne un business c’est formidable ! Mais c’est tellement mieux quand on voit derrière les créations que la personne est passionnée. Sinon je dirais qu’il faut s’amuser !


Pour faire plus ample connaissance : 



Merci à Nahuette pour avoir pris le temps de répondre de façon si complète à notre interrogatoire !

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